Chantiers / Activités

carte blanche à gaëtan chevrier bois harel

Chantiers / Activités

carte blanche à gaëtan chevrier bois harel

lieu : Secteur Bois Harel, Rennes / Saint-Jacques-de-la-Lande  (35)
maitre d’ouvrage : NEXITY + LAMOTTE
livraison : Chantier en cours
surface : 6 920 m² SP
programme : bureaux + espaces de convivialité (+ terrasses d’agréments) + 1 niveau de PK
équipe : mandataire ALTA + Tannacher Béton + Ingebois + Fluelec + Hernot Acoustique + ECR Environnement + Cabinet Lemonnier + Qualiconsult
©ALTA
Photos : ©G. Chevrier

ALTA donne carte blanche à Gaëtan Chevrier dans le cadre de cette série photographique.

La mission est peu précise, il n’y a pas de commande, simplement l’envie de plonger dans l’univers de ce chantier spécifique, à travers son regard distant et singulier. Une première expérience de ce type avec Gaëtan sur la Piscine de Guenrouët révélait l’instant décisif du chantier, l’activité invisible qui irradie le lieu.

La captation du chantier du Bois Harel, fixe l’instant de la bascule entre le béton, la verticalité des circulations, et l’assemblage des éléments de la filière sèche, l’emboitement des modules préfabriqués. Les volumes, l’horizontalité, la puissance des perspectives intérieures se révèlent.

La notion de chantier propre prend son sens, les intuitions sur la filière choisie se concrétisent.
Merci pour l’instant Gaëtan.

Technique photographique  :
Gaëtan Chevrier propose une approche documentaire réalisée avec un appareil numérique sur trépied. Il s’agit d’une posture dans la continuité de son travail engagé depuis plusieurs années où la commande devient « un terrain » propice à interroger sa propre pratique photographique. Une attention particulière est portée à la présence des corps dans les lieux, à l’architecture comme vecteur de sensation, d’ambiance au travers d’espaces bâtis ou en devenir.

Approche architecturale :
Le projet s’inscrit dans le cadre de la restructuration du Chemin du Bois Harel, suite à la fermeture en 2004 des serres maraichères Crublé sur les communes de Saint-Jacques de la Lande et de Rennes.
L’architecture du projet découle de la particularité du site, il ne s’agit pas d’un contexte urbain classique intégré dans un tissu bâti préexistant. A l’ouest, le bâti s’implante à la frange entre le paysage rural et une forme d’urbanité pavillonnaire très diffuse. Inversement, à l’est le projet fait face à la rocade, présentant aussi une situation de frange urbaine mais où l’appréhension du bâti diffère avec le rapport au mouvement et à la vitesse.
C’est aussi le lieu où s’affirme une identité d’urbanisme et d’architecture qui va au-delà du quartier, et qui offre une image à l’échelle d’un territoire plus vaste.
 

L’accent a été mis sur la qualité, la robustesse et la pérennité des matériaux. Dans la recherche d’une écriture contemporaine, et souhaitant limiter la multiplication des teintes et matières, les façades sont constituées de matériaux tels que le bois Epicéa pour le bardage, les murs ossatures bois, les planchers CLT et les poteaux, les lames brise-soleil.
Ensuite, le métal est utilisé sous différentes formes, l’acier pour les poutres structurelles des plateaux, l’aluminium pour les menuiseries extérieures et la serrurerie des garde-corps et couvertine, le zinc naturel pour la couverture et descentes d’eaux pluviales. Enfin, le béton est utilisé ici ponctuellement dans le traitement des soubassements et des noyaux verticaux, permettant ainsi la stabilité de la charpente bois.
 

Ce choix est une réponse cherchant une harmonie entre la matière et le paysage.